M. Pn.
Sébastien Bughin, joueur et correspondant qualifié de Wellington, entend grimper d’un ou deux échelons au plus vite.
WELLIN - Après deux campagnes en nationale, Wellington repart tout en bas de l’échelle, en P3. Pour que le futsal redevienne un plaisir.
Champion en P3 en 2008 et en P2 en 2010, puis promu en D3 en 2011, Wellington avait gravi les échelons quatre à quatre. Aujourd’hui, après deux campagnes en nationale, les Wellinois repartent tout en bas de l’échelle, en P3. Avec la ferme intention de reprendre leur pied, le vendredi soir. «L’année dernière, en troisième nationale, le mini-foot était clairement devenu un fardeau, confie Sébastien Bughin.Certains joueurs n’ont pas respecté leurs engagements et nous ont lâchés en cours de route. Du gâchis, vraiment.»
De quoi regretter cette aventure en nationale? «Non, même si ça s’est terminé en eau de boudin, ce fut une chouette expérience, assure Sébastien Bughin. Pourquoi ça a foiré? Parce que tous les joueurs étaient démotivés. La nationale exige trop de sacrifices, d’efforts. Certains ne trouvaient pas forcément amusant de se farcir 300 bornes un vendredi soir pour aller jouer à La Calamine. Ce retour en P3 fera du bien au portefeuille également. Une saison à ce niveau coûte trois fois moins cher qu’une campagne en nationale. Or, je ne vous apprends rien, le football en salle n’est pas la discipline qui génère le plus de rentrées.»
Sébastien Bughin et ses petits camarades n’ont pas manqué leurs débuts en P3A. Après avoir rossé Laneuville (16-1), ils ont émergé sur le fil contre le MF Saint-Hubert, vendredi (3-4). Ils n’ont cependant pas peur de s’ennuyer cette saison. «Ce n’est pas parce qu’on redescend de D3 qu’on va survoler la série, avance Sébastien Bughin. Il faut savoir qu’on a enregistré de nombreux départs ces derniers mois. Nicolas Bonmariage, Fabian Hayon, François Nissenne et Samuel Jérouville ne jouent plus. Thomas Lebrun, Sébastien Detroz, François Remacle et Dylan Joosens, eux, restent affiliés, mais uniquement pour dépanner en cas de besoin.»
Avec des garçons comme Guillaume Liesnard, Morgan Lejaxhe, Nicolas Gillet, David Jadot, Kévin Evrard et Jacques Lambrecht en ses rangs, Wellington ne devrait cependant pas faire de la figuration cette saison. «La priorité reste de retrouver du plaisir le vendredi soir, mais c’est clair qu’on aimerait remonter au plus vite en P2, voire en P1, prévient Sébastien Bughin. Gagner des matches 15 ou 16-0, ce n’est marrant non plus. Ceci dit, avec des équipes comme Hotton, Marche et Saint-Hubert dans la série, on devrait vivre quelques matches palpitants.»
